Dalai Lama
En 1959, neuf ans après l’invasion du Tibet par l’armée chinoise, le 14e Dalaï-lama est “viré de son pays” et s’enfuit vers l’Inde dans la ville de Dharamsala. Lhassa la sainte devient Lhassa la chinoise. “L’exil, c’est pour lui une épreuve immense. D’autant plus qu’en fuyant le Tibet, il était persuadé qu’il y reviendrait après deux ou trois ans, explique Sofia Stril-Rever, amie et interprète du Dalaï-lama. Mais il n’a jamais perdu l’espoir de revoir son pays de son vivant.”